Le nombre des compétitions et celui des concurrents obligeait à répartir les Jeux sur plusieurs jours, d’autant que des cérémonies religieuses se mêlaient intimement aux manifestations sportives.

PREMIER JOUR

Le premier jour commençait par des sacrifices en l'honneur de Zeus et de Héra.
Puis juges et athlètes prêtaient, sur l'autel de Zeus, un serment minutieux et sévère, jurant  de ne commettre aucune fraude.
Ceux qui y contrevenaient devaient payer de lourdes amendes.
Les arbitres établissaient ensuite par tirage au sort les " séries " de chaque épreuve.
Dans la soirée, un autre sacrifice était offert à Pélops (un autre des fondateurs des jeux d'Olympie retenu par la mythologie).

DEUXIEME ET TROISIEME JOUR

Le deuxième jour était consacré au stade, au diaulos  et au dolichos  ; le troisième au pentathlon.

Le soir avait lieu la stéphanèphorie  : les vainqueurs recevaient pour toute récompense une couronne coupée, avec une faucille d’or, à l’olivier planté par Héraclès lui-même.
Les athlètes allaient en procession, dédier ce trophée, dans le temple de Zeus.
Leur cortège était accompagné d'hymnes de circonstance (ou épinicies), oeuvres des grands poètes contemporains.
A la stéphanèphorie succédaient des réunions amicales qui se prolongeaient parfois fort avant dans la nuit.

Bien plus qu'une fierté personnelle, le fait d'être vainqueur apportait la gloire à toute la cité dont l'athlète était originaire.
On concourait donc dans le cadre de la religion civique, mais avec l'envie de montrer la puissance de sa propre cité.

QUATRIEME, CINQUIEME ET SIXIEME JOUR

Le quatrième jour voyait se disputer les épreuves de lutte, de pugilat et de pancrace.
Le suivant c'était au tour des " juniors " et de l’hoplitodromie .
Enfin venaient les compétitions hippiques.

DERNIER JOUR

Le dernier jour, vainqueurs et personnalités officielles clôturaient la fête par une hécatombe à Zeus et un grand banquet.