Connaître les compétitions.

LES COMPETITIONS

Les Jeux Olympiques avaient lieu tous les quatre ans, en plein été.
Ils étaient patronnés par les Eléens qui désignaient à cette fin un collège de dix magistrats, les hellanodices ou juges des Grecs, à la fois organisateurs et arbitres.

Leur ouverture était annoncée par des ambassadeurs éléens qui se rendaient de ville en ville, partout reçus avec les plus grands honneurs.
Après leur passage, une trêve sacrée suspendait les hostilités internationales et rendait le sanctuaire d’Olympie inviolable : les pèlerins devaient, en effet, pouvoir sans risque entreprendre un voyage souvent fort long et participer aux cérémonies.

Le programme des épreuves a varié continuellement depuis 776 avant J.-C. où le roi d’Elis Iphitos aurait fondé la trêve et procédé à la première célébration.

Il est possible qu’on n’ait disputé d’abord que la course du stade.
Puis rapidement, d’autres compétitions furent ajoutées.

Au début du V° siècle, époque où les Jeux atteignirent leur apogée, on comptait treize épreuves :

quatre courses à pied, à savoir :
	le stade ou course simple : sprint sur la longueur du stade soit 192,27 m ; le diaulos ou double stade (voisin de notre actuel 400 mètres) ; le dolichos ou course de fond (cette course longue variait de 7 à 24 stades, soit de 1 346 à 4 614 m) ;
	l'hoplitodromie ou course en armes (elle rappelait l'origine guerrière de ces compétitions) ;
trois sports de combat, lutte, pugilat et pancrace ;
une épreuve composite, le pentathlon, où les concurrents avaient à se mesurer au stade, au saut en longueur, au lancement du disque, à celui du javelot et à la lutte ; deux courses hippiques, à cheval monté et en quadrige (char à quatre chevaux).

Enfin, à côté des adultes, les enfants (des " juniors ") disputaient la course du stade, s’affrontaient à la lutte et au pugilat.

Ce programme connut bien des changements qui entraînèrent, en particulier, la disparition des épreuves hippiques, en raison de leur caractère aristocratique et de leur coût.