2° Partie LE TERRITOIRE FRANÇAIS ET SON ORGANISATION Retour vers le menu de géographie
     
UNITE 1 LA POPULATION ET LES TRAMES DU PEUPLEMENT
 
Chapitre 1 UNE POPULATION INEGALEMENT REPARTIE
 
Avant la séance, décalquer les contours de la France doc. 1 page 72.
Lire le texte 2 page 75.
En cours, au rétro, projeter la carte 1 page 72.
Exercice de repérage des principaux espaces densément peuplés.
Le titre de la carte sera le titre du 1er §.
 
1. DIAGONALE DU VIDE CONTRE EXPLOSION URBAINE
© Emmabouc

  Espaces densément peuplés > 100 hab./km²
   
  • Espaces incluant une ou plusieurs grandes métropoles (R.I.F.)
  • Zones frontalières dynamisées par les échanges internationaux (Alsace)
  • Grands axes fluviaux permettant la navigation à grand gabarit (vallée du Rhône)
  • Littoraux (Méditerranée)
  •      
        Espaces de densité moyenne 20 à 100 hab./km²
         
        Espaces peu densément peuplés < 20 hab./km²
       
  • Diagonale du vide : des Ardennes aux Pyrénées.
  • Espaces périphériques éloignés des centres d'activité Nord-européens et/ou présentant un obstacle topographique (zones de hautes montagnes : Alpes)
  • Haut de page.
    2. LE POIDS CROISSANT DES ZONES URBAINES
    Le taux d’urbanisation s’est stabilisé à 72,8 %.

    XIX° siècle

    1ère moitié du XX° siècle

    2nde moitié du XX° siècle

    Croissance démographique : les campagnes ne fournissent plus assez de travail pour occuper l'excédent de population.

    Révolution industrielle :
    découvertes techniques permettant la mécanisation de la production.
    Passage du stade artisanal à la fabrication de produits grâce aux machines.

    Fin de l'ouvrier paysan.

    Concentration des machines dans des usines implantées en villes.

    Importants besoins en main d'œuvre dans les usines naissantes = exode rural massif.
    Þ Amorce de la croissance urbaine.

    Entassement des néo-citadins dans des "tenements".

    Début de la taudification des centre-villes.

    Mais la majorité de la population française vit encore dans les campagnes.

    Renforcement du processus d'urbanisation.

    Poursuite de l'exode rural.

    Années 1920 : la France devient un Etat à dominante urbaine (plus de 50 % de la population réside désormais en ville).

    Lent déclin du monde rural.

    Les jeunes partent travailler en ville. Seuls les anciens restent : vieillissement de la population rurale (fermeture des écoles).

    Dépeuplement des villages et mort programmée pour certains (fermeture des commerces ruraux -tabac-épicerie- par manque de clients).

    Corollaire : explosion urbaine.

    Poursuite de la dégradation des quartiers centraux.

    Les nantis s'installent dans des quartiers qu'ils se réservent ou en périphérie de la ville.

    L'espace urbain devient tentaculaire.

    Après la Seconde Guerre mondiale, l'Etat prend en charge une partie de l'accueil des nouveaux arrivants. De grands programmes d'Habitations à Loyer Modéré sont lancés.

    L'aspect des villes change : elles deviennent des villes de plus en plus hautes.

    Il faut entasser un maximum de gens sur un espace urbain, donc de plus en plus rare.

    C'est l'apogée de l'urbanisation en barres (le Haut du Lièvre à Nancy, les Minguettes à Vénissieux...

    A la fin des années 1960, l'exode rural s'est tari.

    Les villes ont atteint leur capacité maximale.

    Naissance d'un phénomène : la rurbanisation.

    Lassés du bruit, de la pollution, du manque d'espace des villes, de jeunes couples avec enfants fuient la ville et redécouvrent la sérénité de la campagne.

    Ils lotissent à un 30aine de km de leur ancien lieu de résidence.

    Ils continuent cependant à travailler dans la ville qu'ils viennent de quitter.

    Ces rurbains accomplissent chaque jour des mouvements pendulaires depuis leur domicile jusqu'à leur lieu de travail.

    Assiste-t-on à un exode urbain ?

    Les campagnes françaises se repeuplent-elles ?

    Celles proches des  villes accroissent leurs effectifs grâce à la rurbanisation, alors que celles du «rural profond» (trop loin des grandes agglomération : centre du Massif Central), dépeuplées par l’exode passé, ne connaissent pas de véritable reprise.

    Le réseau urbain, déséquilibré, souffre de l’hypertrophie parisienne et le pays manque de grandes métropoles de second rang, capables d’équilibrer le poids de la capitale.
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    3. FRANCE JEUNE CONTRE FRANCE VIEILLISSANTE

    Décalquer les contours de la France doc. 3 page 73.
    Colorier en rouge la France « jeune ».

    Doc. 4 page 79, sur le même fond de carte, porter en gris la France vieillissante.

    Expliquer à l’aide du 5 page 79, cette géographie de la localisation des personnes âgées.


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