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LA GUERRE DE 1870 ET LA COMMUNE DE PARIS : MARS-MAI 1871 | ||||
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La guerre de 1870-1871 entraîne la chute de Napoléon III
à Sedan. |
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Le nouveau gouvernement poursuit la lutte contre la Prusse. | ||||
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Paris est assiégé durant l'hiver 1870-1871 par les Prussiens.
Malgré la famine qui menace, le peuple résiste par les armes. Le 28 janvier 1871, le gouvernement décide de négocier avec la Prusse la capitulation de la capitale et un armistice, le temps pour les Français d'élire une assemblée au suffrage universel qui décidera s'il faut ou non continuer la guerre. Les royalistes, très favorables à la paix, emportent la
majorité des sièges. La France perd l'Alsace et le Nord de la Lorraine et doit indemniser l'Allemagne. |
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Après le siège, la plupart des Parisiens sont sans travail
et exaspérés par les négociations de paix. |
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Le 18 mars 1871, Thiers décide de désarmer Paris en prenant
ses canons. Alors que le gouvernement s'enfuit à Versailles, les Parisiens élisent la Commune de Paris : gouvernement qui se proclame révolutionnaire, patriotique et ouvrier. Dominée par d'ardents révolutionnaires, elle agit comme un gouvernement et prend quelques mesures sociales. |
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Un des canons achetés en souscription par les Parisiens et qu'ils refusèrent de laisser enlever le 18 mars. | |
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En avril, l'armée de Thiers commence le siège de la ville. |
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Les communards ont pris des personnes en
otage (surtout des prêtres) pour se protéger des Versaillais. Le 8 mai 1871, Thiers fait une proclamation aux Parisiens. |
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Cette dernière grande révolte parisienne du XIXe siècle est écrasée lors de la " Semaine sanglante " du 21 au 28 mai 1871. Des milliers d'insurgés sont tués par l'armée des " Versaillais " (les troupes de Thiers). Des milliers d'autres sont condamnés à la déportation. |
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LOUISE MICHEL |
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Après l'écrasement
de la Commune, Thiers se montre favorable à la République. Mais l'Assemblée, composée de royalistes, veut rétablir la monarchie. Elle pousse Thiers à la démission (mai 1873) et élit le royaliste Mac Mahon président de la République, en attendant la restauration de la monarchie. |
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