CHAPITRE 3  

LES DIFFICILES DEBUTS DE LA IIIe REPUBLIQUE

1 UNE TROISIEME REPUBLIQUE
A l'Assemblée, les royalistes se divisent en deux tendances :
- les orléanistes, partisans du comte de Paris, petit-fils de Louis-Philippe ;
- les légitimistes, partisans du comte de Chambord, petit-fils de Charles X.
Ils ne parviennent pas à se mettre d'accord sur le choix du roi.
De leur division naît l'impossible retour de la monarchie en France.

En 1875, une partie des orléanistes décide alors de voter avec les républicains les lois constitutionnelles qui fondent la IIIe République.

Après 1875, les républicains, menés par Gambetta et Ferry, emportent les élections à l'Assemblée et au Sénat.
En 1879, Mac Mahon démissionne et il est remplacé par Jules Grévy.
A cette date, les républicains sont maîtres de tous les pouvoirs.

Les Chambres reviennent à Paris, le 14 juillet devient la fête nationale et la Marseillaise l'hymne national.
Le régime parlementaire qui vient de s'installer sera stable jusqu'en 1940.

La Chambre des députés devient la principale assemblée.
Elle contrôle le gouvernement qu'elle peut d'ailleurs renverser.
Le président de la République n'utilisera qu'une seule fois son pouvoir de dissolution (en 1877).

Organigramme de la Constitution de 1875

 

Qui sont les exclus du suffrage universel direct ?
De quelle façon est élu le Président de la République ?
Comment se nomme l'organe chargé de légiférer ?
De combien de chambres se compose-t-il ?

Ce régime parlementaire est-il démocratique ?


Page précédente.
Haut de page.
Page suivante
2 LES GRANDES LOIS DE LA REPUBLIQUE
  1881 1882 1884 1905
Liberté rétablissement de la liberté de presse et de réunion les conseils municipaux ont de nouveaux le droit d'élire les maires
Autorisation des syndicats.
Séparation des Eglises et de l'Etat.
Scolarité
Sous l'initiative de Jules Ferry :
L'école primaire devient gratuite obligatoire et laïque pour tous les enfants de 6 à 13 ans.    

Page précédente.